PROJETS ACTUELS
SLOW

Yoann Loustalot : trompette, flugelhorn
Julien Touery : piano
Eric Surménian : contrebasse
Laurent Paris : percussions
Sortie d’Album : 26 avril 2019 (Bruit Chic / L’autre distribution)
Né de la rencontre entre Yoann LOUSTALOT et Julien TOUERY, musiciens actifs et talentueux de la nouvelle génération du jazz hexagonal, ce nouveau quartet met également en lumière les captivants Eric SURMENIAN et Laurent PARIS. Une histoire d’amitié avant tout mais pas que, les quatre musiciens présents ici sont des instrumentistes confirmés et inspirés.
A l’écoute des premières notes, on réalise qu’ils étaient faits pour se rencontrer. La musique, écrite de leur plume, est d’une beauté rare, hors du temps, sincère. On se surprend à prendre le temps de s’abandonner aux envoûtants climats qui louvoient entre jazz impressionniste et musique de chambre. Ici, la justesse du propos l’emporte sur la performance et un chant singulier se déploie avec éclat au dessus de paysages sonores fascinants.
Chaque morceau est comme un univers à lui seul, une histoire dans laquelle les musiciens proposent un éloge du beau et du lent, comme un retour aux sources. A l’époque où tout s’accélère, SLOW devient une évidence, une urgence…
YOANN LOUSTALOT TRIO

SLEEPER TRAIN

Ils pourraient être à la fois funambules et cascadeurs. Funambules parce qu’ils progressent en équilibre sur le fil ténu de leurs mélodies atemporelles, suspendues dans l’air. Et cascadeurs, parce qu’ils s’autorisent, autour de cette ligne, des séries de figures périlleuses, sans jamais la perdre de vue.
Ils pourraient être collectionneurs, chasseurs de trésor. Mais loin de conserver pieusement leur butin intact – des ritournelles glanées aux quatre coins du monde, issues parfois d’époques reculées –, ils le rénovent, lui donnent leur propre patine, le font virevolter sous d’autres couleurs… Et le renvoient au monde.
Ils pourraient être anthropophages : ils assimilent des chants populaires, mâchent scrupuleusement leurs morceaux choisis, les digèrent et les restituent à la lumière de ce qu’ils sont – une tribu de jazzmen, assoiffés de sens et de liberté.
TRIO LOUSTALOT CHESNEL PAGANOTTI

Yoann Loustalot : trompette, bugle
François Chesnel : piano
Eric Surménian : contrebasse
Antoine Paganotti : batterie
Yoann Loustalot, François Chesnel et Antoine Paganotti révèlent leurs âmes au travers de ce trio atypique. Qualifier leur musique d’Abstraction Lyrique (cf Aldo Romano), est une juste et belle image, tellement concrète !
Ces trois artistes rompus à l’art de l’improvisation nous transportent de climats orageux à éthérés qui génèrent intensité et atmosphère proprement envoûtante !
Leur album « Pièces en forme de flocons » est une réussite, déjà largement salué par la presse. « Choc » Jazz Magazine, « ELU » Citizen Jazz….un trio à découvrir absolument !
LA TROMPETTE est l’instrument type dans le jazz. Les clairons et cornets ramassés sur les champs de bataille par les esclaves noirs pendant la guerre de sécession furent, notamment, à l’origine de la création de cette musique. La technique de l’instrument a évolué, mais le but est resté le même : exprimer l’âme de l’artiste.
Dans ces « Pièces en forme de flocons » cette âme nous est révélée dans chacune d’elles. De « Chemin Céleste » à « Peace Peace », tout est en tension retenue, avec un intense frémissement intérieur qui exclut toute mollesse. La caméra se place toujours au bon endroit. Le cadrage est parfait. Par ailleurs, l’absence de contrebasse apporte une fluidité, une limpidité originale au discours. Ici on peut parler d’abstraction lyrique comme dans le style pictural. Plus d’horizontal que de vertical. La musique coule sans heurts dans un long travelling ininterrompu. Yoann Loustalot, avec la complicité de François Chesnel et Antoine Paganotti, nous offre un beau disque, léger comme des flocons ; aérien comme le son de sa trompette.
J’aime cette musique. Vous l’aimerez aussi.
LUCKY DOG

AEROPHONE

Quelle belle écriture que celle de Yoann Loustalot ! Que ses thèmes (Doloroso par exemple) sonnent avec justesse, installant des épisodes tour à tout joyeux, espiègles, retenus, mélancoliques, toujours ourlés à la perfection !
Blaise Chevallier est le contrebassiste qu’il faut à ce trio devenu 4tet, il sonne précis, juste, profond, engagé. Frédéric Pasqua est confondant de précision, de subtilité, son drumming est d’une modernité rare. Glenn Ferris a su prendre sa place dans l’histoire du groupe dès la première note, et la façon dont son trombone s’ajointe au bugle de Yoann est tout simplement une jouissance pour les oreilles.